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Retrouvez ici le blog Être Juive, des infos et des halakhot

par Tamar 21 nov., 2022

Savez-vous que D.ieu Répond à nos questions ?

Mais bon, c'est comme au loto, il faut jouer pour gagner. Je m'explique. J'ai lu dans le livre "Les jardins de la foi" qu'il faut savoir prier pour toutes choses. Vous voulez une paire de chaussures ? Demandez !

Ce livre a changé ma vie, à une période difficile. Il m' appris que le monde était dirigé par D.ieu, tel un chef d'orchestre et que même si nous ne voyons pas le bien dans ce qui nous arrive. D.ieu ne Fait rien au hasard. Alors, j'ai pris l'habitude de Lui parler, comme je vous parle aujourd'hui. Et je prie maintenant pour tout.

Et un de mes sujets de préoccupation en ce moment, c'est ma société. J'ai perdu un de mes principaux clients en grande difficulté.J'ai décidé de ne pas m'inquiéter mais bon c'est toujours facile sur le papier, mais dans la vraie vie, comment ne pas avoir peur de ne pas avoir les moyens de payer les salaires, de payer mon salaire, de perdre ma société dans laquelle j'ai investi beaucoup de temps.

Au début, j'ai prié pour que cette perte soit le point de départ pour une croissance exponentielle. Figurez-vous que j'ai reçu une offre d'investisseurs qui ont vu le potentiel de ma société et voulaient devenir associés. Il est vrai que ça aurait été rassurant. Toutefois, il y a un revers à cet opération, et c'est de perdre mon indépendance, de ne pouvoir gérer comme je le souhaite, avec les valeurs qui me sont chères. Et oui, croyez-vous que des investisseurs sont philanthrope ? Ils investissent pour gagner ! Vous me direz... tout le monde veut gagner de l'argent ! Oui mais pas à n'importe quel prix ! Moi, je veux du gagnant - gagnant, et ce même si mon développement doit prendre plus de temps.

Alors, j'ai changé ma prière, je demande que ma société ait suffisamment de trésorerie pour pouvoir payer les salaires, les fournisseurs, les prestataires et avoir un peu d'avance.

Mais bon, ce mois-ci, difficile de me verser mon salaire entier. Mais je reste confiante. Et ce Chabbat, j'ai lu le livre la Paracha - Vayetsé. Il est noté "Et voici, Je suis avec toi, Je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays, car Je ne t'abandonnerai pas jusqu'à ce que J'ai fait ce que Je t'ai dit."

Ma question ? Est-ce que cette phrase s'applique à la parnassah ? Et un peu plus loin, il est dit que dans la phrase "Je ne t'Abandonnerai pas" il y est bien sûr inclus la parnassah.

Alors pas de découragement, nous allons patienter.

par Tamar 03 avr., 2022

Pourquoi faut-il être fauchée pour se rendre compte à quel point on est riche ?

Douloureux constat !

Non pas que j'étais ingrate mais ces derniers temps, j'avais tendance à vouloir plus. Plus de temps, plus d'argent, plus de vacances, plus quoi ! Et pourtant, je connais la phrase de nos Sages qui dit : "Qui est heureux ? Celui qui se satisfait de son sort."

Le problème quand on veut plus, c'est qu'on a tendance à râler. Je pensais pourtant que ce n'était pas mon genre mais voilà, je ne suis qu'une humaine avec ses défauts.

En octobre, j'ai perdu mon principal client mais le moral n'a pas été touché. J'étais sûre que D.ieu dans sa grande bonté allait subvenir à mes besoins, comme Il l'a fait jusque là. Cela s'est vérifié puisque l'année 2021 ma société a fait le plus beau chiffre d'affaire depuis sa création. Et même si la trésorerie arrivait au compte-goutte, je dirais même sur le fil du rasoir, j'étais confiante.

Oui, mais voilà, au mois de janvier, avec un taux de cas Covid jamais égalé, les rendez-vous prévus ont été repoussés. Une autre partie de mon chiffre d'affaires s'est arrêtée alors qu'on prévoyait un maintien au moins sur le 1er trimestre. Les affaires n'ont repris qu'à partir de la dernière semaine de février. Ce qui tombait plutôt bien puisque j'ai eu le Covid ! Et puis fort, en fait je n'aurais jamais pu travailler. J'étais bonne à rien ! Fatiguée, des problèmes respiratoires, j'ai passé mon mois de janvier à faire des examens, le mois de février à me remettre et mois de mars à déprimer (ce qui semble être un effet secondaire du Covid).

Autant vous dire que, sans trésorerie d'avance, j'ai beaucoup prié. J'ai même joué au Loto pour laisser à D.ieu les moyens naturels de faire un miracle. Oui, mais voilà, nous sommes fin mars, le moment venu de verser les salaires à mon équipe et pas un centimes en banque.

Depuis le mois d'octobre, j'ai diminué mon salaire et je n'arrive plus à boucler mes mois. Le découvert à la banque est impressionnant et je ne fais que les seules dépenses "obligatoires".

Et c'est là que tout à pris un sens. Quand on n'a pas de quoi acheter à manger, et qu'on se rabat sur ce qu'il y a dans le placard ou le congélateur. Tout paraît un miracle. ça n'a pas été facile parce que c'est une période où s'enchaînent les anniversaires pour mes enfants et moi. C'est ce qui m'a fait le plus mal en fait, c'est l'impact que ça a sur mes enfants ; ne pas pouvoir leur offrir un beau cadeau, avoir peur de ne pas pouvoir les payer alors qu'il travaille pour moi, que mon fils, qui habite encore avec moi, me donne une partie de son salaire pour qu'on puisse manger. J'ai aussi très peur de perdre ma société, que mes enfants soient obligés de trouver un travail ailleurs, et de perdre les beaux bureaux dans lesquels je suis.

Mais cette période a eu le bénéfice de voir l'essentiel. Pouvoir faire un repas simple, sentir le plaisir d'être ensemble, leur faire un petit cadeau mais qui leur fait plaisir, prendre du temps pour eux. Il faut juste avoir plus d'imagination pour taper juste.

Un moment qui a été particulièrement difficile, c'est de ne pas avoir de quoi pratiquer. Le Chabbat j'ai utilisé ce qu'il y avait au congélateur, et ne rien avoir à préparer a été un crève-cœur.

Au mois de Mars, nous avons eu la fête de Pourim et ça a été une épreuve. Comment faire pour faire toutes les mitsvot de cette fête si joyeuse habituellement ? J'ai quand même réussi à les faire toutes. Et ce qui m'a le plus touchée, c'est les cadeaux que nous devons faire. Avec mon peu de moyens, j'ai acheté des petits cadeaux à l'épicerie ne dépassant pas 5 euros. Je ne cuisine pas car il est difficile de répondre à la cacherout de chacune. A la lecture du matin, mes amies avaient des sacs énormes et moi, je me sentais ridicule avec mes 2 cadeaux. Dans l'après-midi, voyant personne à qui les donner, je suis allée à la synagogue à côté de mon bureau et j'ai demandé à la charmante Noëmie si je pouvais les lui laisser pour qu'elle les donne à des personnes de son choix. Qu'est-ce qu'elle m'a fait plaisir en me disant qu'elle savait déjà à qui elle les donnerait. Il me restait le Michté de Pourim. Alors vu que le temps est tout ce que j'avais, je suis rentrée et il me restait de quoi faire un gâteau au chocolat.

En fait, les choses simples sont celles qui marchent le mieux. Toutes ces années, j'ai acheté sans vraiment me rendre compte de la chance que j'avais de pouvoir le faire et sans vraiment donner sa part à la mitsva.

Je suis allée chez l'ostéopathe, et vu qu'il est juif, nous parlons souvent. J'avoue mettre effondrée quand je lui ai dit que le plus dur était de ne rien préparer à Chabbat. Alors il m'a donné des sous pour Chabbat et faire un cadeau à mes enfants.

Quel 'Hessed ! Quel peuple ! Quelle solidarité !

 

Alors oui, je suis pauvre et en même temps si riche d'une belle famille, d'un bel appartement, d'un travail que j'adore, d'une équipe essentielle, et d'un peuple extraordinaire qui prend soin de moi. Voilà, ça y est, je suis satisfaite de mon sort à nouveau.

par Tamar 15 janv., 2022

Cette semaine, ces derniers mois je dirais même, j'ai tenté d'écrire.

D'écrire des articles pour vous en faire profiter, ce que je ne fais pas aussi régulièrement que je le voudrais.

D'écrire un livre.

Oui, ça peut paraître prétentieux, mais j'aimerais partager mon histoire, non pas qu'elle soit exceptionnelle mais elle est parfaitement dans le sujet, puisqu’il parlerait de mon parcours de conversion.

J'avais laissé tomber car le blog me paraissait plus adapté. Moins long à mettre en œuvre, plus motivant donc.

En début de semaine, je suis toujours hyper motivée grâce à Chabbat, qui met en avant ce qui est important, et pourtant, chaque semaine passe sans que ce projet avance vraiment.

Pourtant, niveau business, le mois de janvier est désespérément vide, les rendez-vous clients se sont annulés petit à petit et je me suis dit que D. m'A Libéré du temps pour que ce projet avance. Oui mais voilà, une semaine s'est encore écoulée et pas une ligne n'a été écrite.

J'ai même bloqué du temps dans mon agenda, ce qui prouve à quel point j'étais décidée et ce projet me tient à cœur, car pour moi la transmission est importante, mes enfants n'étant pas pratiquants, il me reste ce livre pour réussir ma "mission".

Oui, mais .... j'ai décalé toute la semaine ces créneaux car je ne suis pas arrivée à trouver du temps.

Ce Chabbat, comme je le fais la plupart du temps, je suis allée à la synagogue le matin et le fils du rabbin a fait un cours sur "la gestion du temps" en racontant l'histoire d'un homme qui travaille 10mn et étudie 4h, et qui gagne autant que celui qui travaille 4h et étudie 10mn. Serait-ce un signe ??

J'ai également lu les commentaires de "la Paracha".

La paracha Bechala'h abordait le miracle de la sortie d'Egypte, de la poursuite des égyptiens et de la traversée de la Mer Rouge. Une paracha riche et émouvante.

Dans la "Paracha", il y avait notamment un commentaire expliquant pourquoi D.ieu ne Dirigea pas le peuple juif par le pays des Philistins pour leur éviter d'être confronté à une nouvelle épreuve en devant combattre, alors qu'il était "proche" de la sortie d’Égypte.

Il est précisé que l'homme est attaché à ses habitudes, même si celles-ci impliquent une situation difficile. Il est toujours plus rassurant d'être dans une situation que l'on connait plutôt que confronté à l'inconnu.

 

Ce que j'aime dans ce livre "la Paracha", ce sont aussi les histoires de nos chers grands Rabbanim. Et quelques lignes plus loin est racontée une histoire qui est tout à fait dans le thème.

De prendre le temps d'étudier. De mettre la Torah dans ses priorités. Et dire qu'on le fera quand on aura le temps, et en fait on ne trouve jamais le temps. Mais aurons-nous un jour ce temps si précieux ?

 

Je l'ai pris comme un autre clin d'oeil de D.ieu pour me dire qu'il est temps de passer à l'action. Ce n'est d'ailleurs pas le seul signe que j'ai eu mais jusqu'à présent, et pourtant, je priorise mon business.

Moi, qui me targue de dire que D.ieu Donne la parnassah et que rien ne peut se faire sans son aval. Je n'arrive pas à me détacher de mon travail. A prendre le temps ! A faire de ce livre, de ce partage, une priorité, comme l'étude que je fais chaque Chabbat.

Alors, voilà, le moment s'y prête, mon objectif 2022, prendre le temps de mettre le judaïsme, la Torah, l'étude, au centre de ma vie et laisser D.ieu Gérer ma parnassah.

Ce Chabbat m'a permis de comprendre que ce n'est pas trouver du temps qui est important mais prendre le temps, car tout est une question de priorité.
par Tamar 23 déc., 2021

Vous arrivent-ils de vous sentir moins connecté(e) à D.ieu ?

C'est ce qui m'est arrivée ces dernières semaines, et sans m'en rendre vraiment compte.

Moi qui me targue d'avoir une "liaison satellite" avec Lui (oui, je sais, c'est un peu prétentieux !).

Mais, ces derniers temps, les choses roulaient moins bien sur tous les plans. Une petite contrariété par ci, une autre par là, et je me suis sentie débordée par les évènements, tendue, énervée, problème de sommeil... Et surtout, j'avais envie de "tuer" tout le monde dès que ça n'allait pas dans mon sens !

Moi encore une fois qui suis la première à dire "je n'ai pas de journée idéale, je m'adapte à la vie". Oui, ben ça s'est quand tout va bien !!! Là, je frimais beaucoup moins !

J'ai donc décidé d'aller faire de l’acupuncture !

Arrivée chez le médecin, je lui ai dit : Docteur, je viens pour une séance car je suis très stressée en ce moment, j'ai envie de tuer tout le monde".

Après un couplet sur le pardon, en fait, j'ai fait de l'humour à quelqu'un que je voyais pour la première fois.

Oui, je sais, ce n'est pas très malin, et mon imagination débordante a pris le dessus, je me suis vue en prison, suite à la disparition de quelqu'un de mon entourage (D.ieu Préserve), où j'aurais été accusée du meurtre sur cette seule déclaration, que je répétais sans plus de précaution !

En fait, elle a préféré me donner des vitamines et de l'homéopathie, ce qui semble d'ailleurs une très bonne idée, après une semaine de traitement.

Dimanche, au cours d'un rendez-vous, une amie m'a demandé comment allait ma relation avec D.ieu.

Et c'est vrai qu'en ce moment, j'avais beau faire mes prières, je n'avais pas la même relation avec Lui.

D'habitude, Il Est avec moi toute la journée : je trouve une place de parking, je Le remercie. Je suis au cinéma devant un film d'action avec ma copine et ma glace préférée, je Le remercie, j'achète un vêtement, je Le remercie...

Oui mais voilà, en ce moment, des soucis à cause de problèmes d'argent, une relation de travail qui met en doute mon professionnalisme, la fin d'année et le rappel du décès de mon cher papa, ... font que, pris séparément, ça ne paraît pas important mais mis bout à bout... Sauf que... c'est encore pire quand je ne sens pas Sa Présence.

Alors je me suis tournée vers Lui, vraiment !! Et aujourd'hui, je me sens plus sereine.

Après tout, c'est Lui qui Dirige tout ! Des problèmes d'argent ? D.ieu Pourvoira. Des relations avec les autres "que j'ai envie de tuer" ? Tout vient de Lui, alors pourquoi râler ??

Il faut dire qu'un évènement important s'est produit dimanche en fin de journée.

C'était le dernier jour de 'Hanouka" et nous nous sommes réunis avec mes 3 enfants pour fêter dignement la fête des lumières.

Et visiblement, la lumière est allumée car quoique plus important que les enfants, la famille.

Merci, mon D.ieu, pour tous ces miracles.

par Tamar 10 févr., 2017

Par ce blog, au-delà de mon parcours de conversion vers le judaïsme, j'avais très envie de vous parler des miracles du quotidien et de ma relation avec D.ieu. Ma foi Lui est immense.

Dans le judaïsme on parle de "Emouna", qui est de croire à l'existence de D.ieu ou "Bita'hone" qui va plus loin et croire que D.ieu Dirige tout.

Cette semaine, j'ai le sentiment d'avoir passé un test. S'agissait-il d'un test ou d'une épreuve ?

Dans la nuit de lundi à mardi, ma fille m'a appelée car sa jument était souffrante et devait être emmenée à la clinique vétérinaire en urgence. Celle-ci faisait une colique due au changement de température - nous venions de perdre 10 degrés en une journée.

Le vétérinaire était très réservé et son pronostique vital était engagé, car son colon était déplacé.

La solution ? Une opération !

Le budget ? De 6500€ à 10000€ !

Est-que nous avions les moyens ? Pas du tout, et ce malgré la souscription d'une assurance, mais qui prend en charge 3000€, moins la franchise de 25%.

Le cœur gros, nous avons opté pour un traitement médical. C'était comme si nous la condamnions.

 

De mon côté, il ne restait que la prière. Je me suis donc tournée vers D.ieu et je Lui ai demandé la guérison complète de cette jument, avec qui elle partage une relation fusionnelle. Comme elle, j'étais si triste. Pour moi, toute vie a son importance ; je ne peux même pas tuer un moustique. Alors imaginez, la jument qui fait partie de notre famille depuis tant d'années. S'ajoute à ça, la peine que je lis dans les yeux de ma fille, c'est juste insoutenable.

Nous avons donc laissé la jument à la clinique au petit matin. J'ai allumé une bougie et j'ai attendu et prié. Je n'ai pas pu travailler. J'ai appelé la clinique en milieu d'après-midi et nous avons eu l'autorisation d'aller la voir. Son état était stationnaire.

J'étais très partagée. Je me suis demandée si je ne devais pas choisir l'opération. Et D.ieu S'occupera de la parnassa (De l'argent). Condamner cette jument m'était intolérable.

J'étais vraiment tiraillée. Puis je me suis dit que D.ieu Peut tout. Pourquoi choisir l'opération alors qu'Il Peut lui accorder la guérison sans ? Alors j'ai continué de prier. La seule chose dont j'avais le pouvoir.

Le lendemain, en fin de matinée, la clinique a appelé. Vous imaginez la tension quand le numéro de la clinique s'affiche. Mais... le vétérinaire m'a dit : "Elle est guérie ! Elle pourra sortir demain".

Ne négligeons jamais le pouvoir de la prière. Tant qu'une chose n'est pas arrivée, tout peut encore changer.

Alors, je dirais qu'il s'agissait d'un test, une épreuve c'est quelque chose qui finit mal, enfin pour nous. Parce que si nous sommes convaincus que tout est pour le bien, peut-il vraiment s'agir d'une épreuve ?


par Tamar 10 févr., 2017

La paracha de Lekh Lekha commence comme ça : "Hachem dit à Abram : "Va pour toi, hors de ton pays, de l'endroit où tu es né et de la maison de ton père vers la terre que je Te montrerais..."

Quand j'ai débuté mon parcours de conversion, cette phrase a été un des déclencheurs.

Au moment de ma séparation, un voile s'est levé. J'ai découvert mon intuition. Au début, c’était simplement des conversations dont le sujet central était le même, la religion.

Il faut savoir que, du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été croyante.

J'ai été au catéchisme, quand même ! A un des cours, une histoire m'a marquée : Un sceptique qui ne croit pas en D.ieu a dit : "Quelle preuve avons-nous que D.ieu Existe ? Est-ce que quelqu'un L'a déjà vu ?" mais un sage a répondu :"Et l'intelligence de notre sceptique, l'a t'on déjà vu ? Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas quelque chose, qu'elle n'existe pas". Cette réponse m'a suivie tout au long de ma vie pour comprendre que le monde ne tournait pas tout seul. J'ai fait ma communion et je me suis mariée à l'église, c'était le seul endroit où je pouvais faire valider mon mariage aux "yeux" de D.ieu.

Alors cette phrase lue dans la Paracha correspond vraiment au sentiment que j'ai ressenti : Quitter ma terre paternelle et aller où D.ieu m’Enverra. D'ailleurs, un cours de Gilles Bernheim, que j'ai suivi a relevé que D.ieu ne lui Dit pas où aller. Il lui Dit simplement de partir.

C'est vraiment la même chose pour mon parcours de conversion, je savais que je devais "quitter" l'éducation que mes parents m'avaient donnée. Mais j'étais loin d'imaginer où me conduirait ce parcours. Avec le recul, je sais juste que je suis maintenant à ma place.

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