Limoud au féminin
L'utilisation de produits cosmétiques le Chabbat
Certains décisionnaires se montrent permissifs concernant l'utilisation de crème hydratante pour les mains ou le corps le Chabbat si c'est fait pour le plaisir, à condition que la peau ne soit pas sèche et absorbe la crème.
Il est interdit d'appliquer du maquillage liquide, que ce soit en l'étalant ou par friction, et ce, même s'il est absorbé par la peau.
Concernant la poudre libre, il est interdit de la superposer à un fond de teint. On pourra en revanche l'appliquer directement sur la peau sans crème, du fait qu'elle n'est pas durable.
Il est permis d'utiliser du parfum le Chabbat, mais interdit d'en vaporiser sur des vêtements.
Parachat Chémot (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah Box)
Les soins de cheveux le Chabbat
Plusieurs transgressions peuvent être entraînées en se coiffant le Chabbat: arracher des cheveux, le fait d'élaborer et de défaire une coiffure, essorer.
Il est interdit d'utiliser des brosses, rouleaux, bigoudis ou tout autre accessoire conçu pour structurer ou boucler la chevelure.
Il est interdit de tresser des nattes et de les défaire, car cela s'apparente à construire et détruire, mais il est permis de retirer les élastiques maintenant les nattes, par exemple au moment de dormir, et ce, même si la natte va ainsi se défaire spontanément.
Il est interdit d'étaler sur les cheveux de la crème hydratante ou autre ou du gel. De même, l'utilisation de laque est interdite du fait que cela s'apparente à une construction.
Il est permis de s'attacher les cheveux avec un élastique ou de les détacher, à condition de le retirer directement sans arracher les cheveux. Il est également permis de détacher les cheveux emmêlés autour d'un élastique afin de l'utiliser pendant Chabbat.
Si un chewing-gum s'est accroché aux cheveux, il est permis de l'en détacher en s'y prenant lentement afin de ne pas arracher de cheveux. Si des cheveux sont involontairement arrachés, on ne considérera pas qu'une interdiction aura été transgressée du fait que ce n'est pas le but recherché.
Parachat Bô (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah box)
La préparation de thé ou de café le Chabbat
A priori, il est préférable de préparer l'essence de thé avant Chabbat. Dans le cas où l'on n'en aura pas préparé à l'avance, il sera a priori préférable de faire la préparation dans un Kéli Chlichit, même si certains le permettent dans un Kéli Chéni.
Si l'essence de thé se termine pendant Chabbat, il est permis de verser de l'eau chaude se trouvant sur la Plata sur les feuilles de thé déjà cuites ayant servi à préparer l'essence de Chabbat.
Il est permis de mettre des feuilles de menthe dan sun verre de thé chaud, même à température de Yad Solédèt Bo (supérieure à environ 42 degrés).
Il est permis de préparer du café en grains ou moulu comme en semaine, mais certains se montrent plus stricts en le préparant seulement dans un Kéli Chéni.
Celui qui s'impose cette ligne de conduite est digne de bénédiction.
Il est permis de verser du lait froid dan sun verre de café, même Yad Solédèt Bo, car il n'y a pas de cuisson dans un Kéli Chéni.
Il est permis de verser de l'eau chaude ou du thé chaud du thermos dans un verre contenant du lait froid, même en faible quantité, car le thermos est considéré comme un Kéli Chéni, d'autant plus que le lait a été pasteurisé, et donc déjà cuit.
Parachat Yitro (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah box)
La havdala
Il ne faut pas manger avant d'avoir fait la Havdala, et ce, même si on la fait très tard. Cependant, il est permis d'après la stricte loi de boire de l'eau. Selon le Ari zal, il faut s'abstenir de cela aussi, et en particulier à Ben Hachémachot (laps de temps entre le coucher du soleil et la tombée de la nuit).
Il est interdit d'entreprendre un travail quelconque avant d'avoir "proclamé" la séparation entre la semaine et le Chabbat, ce que les hommes font lors de la prière d'Arvit. Du fait que la majorité des femmes ne récitent pas cette prière, il faut qu'elles s'habituent à dire "Baroukh Hamavdil Ben Kodesh Léhol-Béni soit Celui qui sépare le sacré du profane", avant d'entreprendre un travail. Après cela, elles devront entendre la Havdala en bonne et due forme.
De même que la femme est soumise à l'obligation du Kidoush, elle est astreinte à celle de la Havdala. de ce fait, si personne ne peut l'en acquitter, elle la récitera elle-même. Dans ce ca, elle est obligée de boire le vin comme un homme afin que la bénédiction de Haguéfen récitée sur celui-ci ne l'ait pas été en vain.
Parachat Térouma (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah box)
Lois de Chabbat - les soins médicaux
Nos sages ont interdit d'utiliser des médicaments ou de se soigner le Chabbat. Lorsqu'une vie humaine est en danger, il est permis de transgresser le Chabbat et d'entreprendre tout ce qui est nécessaire pour la sauver, en fonction de chaque cas et maladie. En cas de doute, il convient de s'adresser à une autorité compétente.
Il est permis de mettre un pansement sur une plaie, à condition de l'avoir sorti de l'emballage et préparé avant Chabbat. De même, il est permis de retirer un pansement.
Il est interdit de se blesser ou de faire saigner une plaise coagulée. De même, il est interdit de gratter ou d'ouvrir une plaie, ce qui risquerait de la faire saigner.
Si l'on ressent des maux de tête si forts que l'on est obligé de s'aliter, cas de figure se rattachant à la définition de "malade qui n'est pas en danger", il est permis d'avoir recours à des médicaments.
Une femme ayant une température de 38°C est considérée comme une malade qui n'est pas en danger. A partir de 40°C, elle est considérée comme une malade en danger, auquel cas il est permis de transgresser le Chabbat.
Une femme en bonne santé n'aura pas le droit de prendre des médicaments ou de se mettre une pommade ou une crème pour des raisons médicales, sauf si elle entre dans la définition de malade qui n'est pas en danger.
Parachat Tétsavé (source: Limoud au féminin Tome 2 torah box)
Lois de l'allumage des bougies de Yom tov
A priori, on ne récitera pas la bénédiction "Chéhé'héyanou" sur les bougies. Cependant, si on l'a fait, il est possible de répondre "amen" à la même bénédiction dans le kidoush, sans que cela soit considéré comme une interruption.
Le point de loi précédemment mentionné ne s'applique que le soir de Pessah. Lors des autres fêtes, il sera interdit de répondre "amen" de crainte que cela ne constitue une interruption.
De façon générale, il est préférable de conseiller aux femmes de ne pas réciter la bénédiction de "Chéhé'héyanou" lors de l'allumage de Yom tov.
Parachat Pékoudé (source : Limoud au féminin Tome 2 torah box).
Lois du Chabbat - bijoux et coiffure
Il est permis pour une femme de sortir dans le domaine public le Chabbat avec une montre en or au poignet, même si parfois la manche la recouvre.
De même, il lui est permis de sortir dans le domaine public avec des lunettes de soleil, même photochromiques (dont la teinte varie en fonction de l'intensité lumineuse). Celle qui a l'habitude de se montrer plus rigoureuse, bien qu'il n'y ait aucun interdit, sera digne de bénédiction.
Il est évident qu'il est interdit de se peigner le Chabbat. Cependant, il est permis de s'arranger délicatement les cheveux à la main ou avec une brosse souple.
Il est permis d'utiliser Chabbat tout type de désodorisant ou parfum sous forme de bombe ou vaporisateur, sans craindre de transgresser l'interdiction de vanner ou de créer une odeur.
Il est permis de s'essuyer les cheveux avec une grande serviette ayant la capacité d'absorber toute l'eau de la chevelure, sans craindre de transgresser l'interdiction d'essorer.
Il est permis de s'attacher les cheveux à l'aide d'élastiques, clips, et pinces de toutes sortes, lorsque l'intention est seulement de les attacher et non de former une coiffure élaborée. De même, il est permis de lâcher les cheveux attachés. Cela ne se rattache pas à l'interdit de construire et démolir.
Parachat Vayéra (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah box)
Laver la vaisselle le Chabbat
Il est permis de laver la vaisselle de base qui s'est salie, comme les assiettes, couteaux et fourchettes, pour les besoins du Chabbat, par exemple dans le cas où il reste encore un repas. On pourra même le faire à l'avance, comme le vendredi soir pour Séouda Chlichit.
Les ustensiles utilisés pour boire comme les verres ou les petites cuillères, il est permis de les laver toute la journée, même après Séouda Chlichit, car on peut boire toute la journée, même en dehors des heures de repas. En revanche, si on est certain de ne pas en avoir besoin, il est interdit de les laver.
Il est permis de déposer la vaisselle sale dans un lave-vaisselle à l'arrêt, afin d 'éviter qu'elle ne traîne dans la maison ou la cuisine, et cela n'est pas considéré comme une transgression de l'interdit de faire des préparatifs le Chabbat pour la semaine. Il faut toutefois prendre garde à ne pas les ordonner dans le lave-vaisselle, mais à les déposer au hasard.
Pour faire la vaisselle, il est interdit d'utiliser de la laine de fer ou tout autre éponge fait d'une matière absorbante en fibres naturelles ou synthétiques, à l'exception de celles en plastique dont les fibres sont espacées.
Il est permis de nettoyer un biberon d'enfant à l'aide d'un goupillon aux poils synthétiques qui ne sont pas trop serrés.
Une femme qui ne peut se passer de gants en caoutchouc aura le droit de les mettre le Chabbat aussi pour faire la vaisselle, mais elle devra prendre garde à ne pas frotter ses gants contre l'ustensile qu'elle lave pour mieux le nettoyer.
Parachat Béchalah (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah box)
Les repas du Chabbat
Les femmes ont l'obligation de faire Motsi sur deux pains, du fait que l'on agit ainsi en souvenir de la manne, nourriture miraculeuse dont elles bénéficièrent tout autant que les hommes. A priori, elles doivent consommer au minimum une quantité de Kabétsa (environ 54g).
Une femme n'a pas l'obligation de se forcer à consommer des aliments ou des plats qui ne sont pas à son goût, car le jour du Chabbat n'a pas été donné pour causer du déplaisir. Au contraire, elle ne mangera que ce qui lui procure une jouissance digne de c ejour.
Les mets les plus fins doivent être réservés au repas du Chabbat midi, qui est plus important que le premier repas pris le vendredi soir.
A priori, la Séouda Chlichit également doit être faite avec deux pains. Si cela lui est trop difficile, une femme peut être plus permissive et se contenter de consommer un Kazaite (28g)de mets Mézonot, de fruits ou bien de viande.
Si une tranche de pain n'est que partiellement coupées et encore attachée à la maiche, cette dernière est considérée comme entière. Cependant, si la tranche est entièrement coupée, la miche n'est plus considérée comme entière et ne peut être utilisée en tant que Léhèm Michné (un des deux pains sur lesquels on récite la Braha), et ce, même si les deux parties de la miche sont emballés ensemble.
Il est impossible de faire le repas du vendredi soir ou du Chabbat midi sans pain.
Les jours de fête également, on fera motsi sur deux pains. C'est une mitsva de couper une large tranche suffisant pour l'ensemble du repas.
A priori, on n'utilisera pas de Halla congelée pour compléter le Léhèm Michné, mais il est possible de se montrer plus permissif en cas de nécessité.
Parachat Michpatim (source: Limoud au féminin Tome 2 Torah box)
Les lois de Mouktsé - les livres
Les livres de mathématiques, d'anglais ou d'autres matières profanes sont considérés comme des objets dont l'utilisation est autorisée le Chabbat et ne sont donc pas Mouktsé, du fait qu'il est alors permis de les lire. De ce fait, il est permis de les déplacer, par exemple, pour éviter qu'ils se mouillent ou s'abîment.
Les annuaires téléphoniques sont considérés comme des objets dont l'utilisation est interdite le Chabbat, du fait qu'ils sont liés à une action interdite le Chabbat (telephoner) et sont de ce fait Mouktsé. Cependant, si l'on souhaite utiliser un annuaire pour trouver l'adresse d'une personne c'est permis puisque dans ce cas, on l'utilise dans un but autorisé.
Des livres de Kodesh ne sont pas Moutksé même s'ils sont destinés à la vente, et il sera de ce fait permis à une personne vendant chez elle ce genre de livres de les consulter le Chabbat.
Parachat Ki tissa (source: Limoud au féminin Tome 2 torah box)
Lois du Chabbat - les soins de la peau
Les différentes crèmes et pommades pour nourrissons contre les rougeurs et champignons ne peuvent être appliquées directement sur la peau le Chabbat. Par contre, on pourra les appliquer directement à partir du tube ou bien avec un coton-tige sur le corps du bébé ou sur une compresse, un pansement ou une couche, sans l'étaler. Le fait qu'elle s'étale ensuite seule à l'intérieur de la couche ou de la compresse ne pose pas de problème.
Il est interdit d'arracher des peaux qui pendent au niveau des lèvres, de la plante des pieds ou de tout autre endroit du corps, même avec ces dents, sans quoi on risque de transgresser un interdit de la torah.
Il est permis de coller un pansement sur une plaie à condition de l'ouvrir et de le préparer avant Chabbat. De même, il sera permis de retirer un pansement.
Une femme souffrant d'hémorroïdes aura le droit de s'asseoir dans une grande baignoire d'eau chaude pour soulager ses douleurs.
Parachat Vayakhel (source : Limoud au féminin Tome 2 torah box)
